Google Stadia : la fin des consoles?

Ps5, Xbox 2 et Google Stadia?

Le Tur-fu c’est maintenant !

Alors qu’on attend encore que le voile se lève sur la prochaine génération de consoles à savoir la Playstation 5 du géant nippon Sony et la Xbox Serie X de l’américain Microsoft, un nouvel acteur et pas des moindres vient de poser le pied sur ce marché hyper concurrentiel dans une industrie aux moyens proches du cinéma.

Rappellez-vous si vous y étiez la fin des années 90 où le marché était dominé par les consoles venus du pays du soleil levant avec des mastodontes comme SEGA et Nintendo. Si il y avait bien eu quelques tentatives d’Atari, Amstrad et Neo Geo pour co-exister, pour la plupart des consommateurs les habitudes se séparaient entre les adorateurs de Mario le plombier aux champignons qui le faisaient grandir, et Sonic le hérisson bleu supersonique qui faisaient des loopings et cumulaient les anneaux.

(Ne pas y voir un message sous-jacent exploitant la fantaisie des dévellopeurs et leur penchant pour les psychotropes hein)

Seulement voilà le début du millénaire et le passage de la cartouche traditionnelle aux cd rom avaient fait faire un bond technologique majeur aux jeux vidéos délaissant le traditionnel 16 bits des super nintendo et autres megadrive pour monter progressivement vers des jeux en 3d allant jusqu’à 128 .

Comme à leur habitude Sega et Nintendo avaient suivi ces évolutions avec des stratégies différentes,.

Nintendo privilégiant son savoir faire et s’appuyant sur un catalogue de licences fortes déclinés sur sa N64 (et son célèbre Goldeneye, ancêtre des FPS 3d sur consoles) et la gamecube avec Starfox.

Tandis que du côté de Maître Sega après avoir tenté un passage en douceur avec le 32 X puis le MEGA CD on se lançait dans la grande aventure de la 3D en adaptant les hits des bornes d’arcade sur une console de salon.

Alors que ce même SEGA pensait mettre à terre le retardataire Nintendo avec sa SEGA SATURN, SONY annonçait son arrivée sur le marché.

Fort de budgets conséquents et peu considéré par les deux autres géants, la marque s’imposa rapidement avec sa Playstation premier du nom, grâce à des jeux graphiquement supérieurs et un catalogue qui s’étoffaità vitesse grand V, la firme n’hésitant pas à s’allier avec de nombreux éditeurs et en leur facilitant la tâche pour travailler avec leur console.

Une politique bien différente de celle jusqu’-ici entretenue par Sega et Nintendo qui s’avèrera payante puisque quelques années plus tard, les ventes étant en baisse, SEGA finit par jeter l’éponge malgré une console DreamCast prometteuse, dépassée technologiquement par les Playstation et un nouvel acteur supplémentaire Microsoft.

Si Nintendo a changé de stratégie face aux deux mastodontes aux moyens conséquents en se tournant vers un public plus familial et moins avides de graphismes, la guerre a fait rage entre Sony et Microsoft luttant à coups d’exclusivités pour leurs consoles.

Si l’avantage est pour Sony depuis quelques années dans nos contrées où l’on va plus naturellement « jouer à la play » notamment grâce aux FPS et aux simulations sportives, l’annonce d’un nouveau venu et pas des moindres devrait jeter un pavé dans la mare des constructeurs de consoles qui doivent investir de plus en plus pour satisfaire des joueurs devenus experts et exigeants en matière de graphismes et de puissance.

L’ombre d’un doute…

Le jeu sur PC qu’on disait moribond et condamné il y a quelques années a retrouvé les faveurs des Gamers qui avec la popularisation des jeux dématérialisés qu’il leur suffit de télécharger.

Si le coût d’une bonne configuration en ultra reste supérieur à celui d’une console de jeux classique, l’amélioration constante des cartes graphiques allonge leur durée de vie et permet à de nombreux joueurs de rentabiliser leur investissement sur ce composant, en pouvant faire tourner de nombreux jeux récents avec des composants vieux de trois ans.

L’autre alternative ,en poussant toujours plus loin dans le support virtuel, vient des plate-formes type Shadow du nom du constructeur (français) d’un boitier associé à un service par abonnement où l’utilisateur peut jouer en se servant des ressources d’un pc surpuissant en se connectant de sa tablette ou d’un pc bureautique basique.

Si la formule en est encore à ses balbutiements elle a cependant inspiré le géant de mountain view Google, qui ne se contente plus d’être le premier moteur de recherche du monde mais continue à se diversifier après avoir révolutionné la dernière décennie par ses innovations devenues des références.

Stadia is Coming : Le Netflix pour le gaming

Ainsi cette semaine a été présenté lors d’une conférence le service Stadia , qui reprend le principe de Shadow et va permettre aux joueurs du monde entier de profiter de l’expérience des jeux en très haute qualité…. sans devoir avoir une console mais une connection de qualité type 4g ou fibre est forcément fortement conseillé.

Pour l’instant outre des hits comme Assassin’s Creed Odissey de Ubisoft, des exclusivités comme un nouvel opus de Doom ont été annoncés même si aucune date officielle n’a été avancée pour la mise en service.

La conférence avait plus à coeur de présenter le projet aux futurs dévellopeurs pour les inciter comme l’ont fait ses aînés à leur offrir un catalogue fourni et opérationnel à la sortie du service.


Ce n’est pas un boîtier, c’est un service
. -Phil Harrison –
président de la division jeu vidéo  (Google)

Au programme des jeux en Ultra 4k faisant rougir les Ps4 pro actuelles, du multi écran et du multiplayer à gogo avec les dernières technologies de pointe.


Vous n’avez qu’à imaginer et créer, on s’occupe du reste !.

La PS5 et la Xbox Serie X savent désormais à quoi s’attendre pour le futur des consoles de salon, le netflix du jeu vidéo vient de s’annoncer.

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